Iréel (poème)
Une rose fumée jouait avec ardeur
parmi les brouillards.
La pénombre du jour
dévoilait un grand secret.
A portée du nuage
une proie invisible s'élançait.
La lune rêvait dans sa cage
de travaux délicieux
qui la conduiraient au tunnel d'évasion.
Céleste sagesse à l'apparence de l'oubli
lambeau d'un deuil fugitif.
Les vestiges des constellations
annonçaient les glaces prochaines,
où des licornes aux longs yeux
Tel un bel oiseau,
soulèveront un marbre lourd.
Et le premier sang des portes de la mer
grandira comme l'érable sans parfum....